Ondes électromagnétiques :
quand l’ombre du doute plane
A l’aube où la 5G va arriver avec des antennes de nouvelle génération, le débat sur les effets présumés des ondes électromagnétiques refait surface. Info ou intox ? Le sujet fait polémique et ne peut qu’interpeller le consommateur que nous sommes.
Jeudi 12 novembre 2020, France 2 a consacré son numéro de « Complément d’Enquête » aux ondes électromagnétiques et à ce que l’on sait de leur effet sur la santé. Le reportage met en avant les différentes interrogations qui existent à ce sujet et les éléments de réponse – discordantes – qui ne font pas l’unanimité auprès des experts. Notre article est issu des informations de ce reportage.
Qu’est-ce qu’une onde électromagnétique ?
Selon le Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA), « une onde électromagnétique est une catégorie d’ondes qui peut se déplacer dans un milieu de propagation comme le vide ou l’air, avec une vitesse avoisinant celle de la lumière, soit près de 300 000 kilomètres par seconde. » Au-delà d’un certain seuil, les ondes pourraient s’avérer dangereuses pour la santé. Nous sommes donc censés être protégés par la réglementation qui impose des valeurs limites.
Le seuil limite : quesaco ?
Les ondes électromagnétiques se mesurent en volts par mètre. Partout, les ondes nous entourent, invisibles et inodores, et ces énergies se propagent grâce, notamment, aux antennes relais.
En France, les seuils sont établis entre 28 et 61 volts par mètre afin de nous protéger des seuls effets reconnus néfastes pour la santé : les effets thermiques.
Pourtant, certains travaux de recherche mettent en évidence des effets biologiques tels que le cancer, les troubles neurologiques ou l’infertilité.
Sommes-nous alors vraiment protégés par ces valeurs limites d’exposition ?
Et c’est bien là le cœur du débat ! En effet, pour certains spécialistes, les valeurs limites auraient été établies à des niveaux volontairement élevés pour permettre le développement de l’industrie.
Le cas du téléphone portable
Faites un test : regardez votre temps d’activité sur votre portable, regardez celui de vos adolescents, nous sommes tous hyperconnectés et c’est finalement le téléphone portable qui nous expose le plus aux ondes électromagnétiques.
Le téléphone portable fait désormais partie intégrante de notre vie. Et même si L’OMS (Organisation Mondiale de la Santé) reconnaît les ondes électromagnétiques comme un cancérigène possible, le cas du téléphone portable n’est pas incriminé. En effet, ses ondes sont normalement en-deçà des seuils limites d’exposition.
Pour le Dr TRIPODI, les ondes des téléphones portables pourraient pourtant être un facteur de risque. Il se réfère à de nombreuses études scientifiques qui mettent en évidence une augmentation du nombre des maladies inflammatoires au niveau du cerveau. De surcroît, des chercheurs américains ont publié une étude en 2018 qui démontre que nous ne sommes pas protégés par les seuils limites.
Pour Marc ARAZI, fondateur de « Alerte phonegate », les « fabricants de téléphones portables auraient sciemment trompé les utilisateurs sur le niveau réel d’exposition ».
Nous téléphonons avec le portable à l’oreille, nous le mettons dans la poche de notre pantalon ou de notre veste ; il faut bien comprendre que plus le portable est proche de nous et plus nous sommes exposés à son rayonnement électromagnétique. Cette énergie se mesure en watt/kilo, c’est le débit d’absorption spécifique : le DAS.
Les seuils d’homologation pour les téléphones portables, afin de pouvoir être commercialisés, varient entre 2 et 4 W/kg selon les parties du corps.
Mais voici un autre élément de polémique : les tests sont effectués à 0,5 mm du corps et non à 0 mm, ce qui correspond pourtant à l’usage réel des téléphones portables !
Notre propre conviction
Chez 1001 Innovations, nous sommes sensibles depuis de nombreuses années à la thématique des ondes électromagnétiques (cf notre article sur l’hypersensibilité électromagnétique). Chacun est libre de ses opinions. Mais si comme nous, vous avez des doutes, sachez que des produits innovants et fabriqués en France apportent des moyens de protection.
Nous avons référencé des vêtements anti-ondes qui permettent de réduire jusqu’à 99% de l’exposition aux hautes fréquences au niveau du corps. Très confortables, ces tissus intègrent des filaments de métal qui agissent comme un filtre contre les rayonnements électromagnétiques.
Une petite astuce qui permet de réduire de 86% les ondes néfastes de la box, consiste à la protéger dans une housse anti-ondes.
De taille universelle, elle s’adapte facilement pour toutes les tailles de box !
Et si vous souhaitez évaluer et quantifier votre expositions aux ondes de hautes et basses fréquences, nous avons référencé des détecteurs d’ondes. Vous pourrez ainsi agir pour réduire votre exposition aux pollutions nocives.
Si le sujet vous intéresse, regardez l’émission Complément d’enquête : l’onde d’un doute (que vous retrouverez juste en-dessous). Le reportage est vraiment passionnant !
Et vous, qu’en pensez-vous ?
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