Considérée comme un handicap depuis 2015 par la justice française, le dernier rapport publié par l’ANSES constitue une nouvelle avancée dans la reconnaissance de l’hypersensibilité électromagnétique, maladie atteignant les personnes dites EHS (électro-hypersensible).
Qu’est-ce que l’hypersensibilité électromagnétique ?
Selon l’Organisation Mondiale de la Santé, trois critères caractérisent l’ « intolérance environnementale idiopathique aux champs électromagnétiques »
1) la perception par les sujets de symptômes fonctionnels divers non spécifiques ;
2) l’absence d’évidences cliniques et biologiques permettant d’expliquer ces symptômes ;
3) l’attribution, par les sujets eux-mêmes, de ces symptômes à une exposition à des champs électromagnétiques, eux-mêmes diversifiés.
Des symptômes identifiés
Suite aux nombreux travaux d’expertise réalisés, certains symptômes ont pu être identifiés tels que :
- Migraines et céphalées
- Troubles du sommeil
- Troubles de l’attention
- Troubles de la mémoire
- Irritabilité
- Fourmillement dans les doigts
- Tendance à l’isolement
Toutefois, il est difficile de trouver un lien de causalité médical entre la situation et les ondes. Par exemple, prenons le cas de l’anxiété et de la dépression.
Elles sont en effet des réactions communes à la plupart des maladies graves ou rares. Dans le cas des personnes se déclarant EHS, les difficultés de prise en charge médicale et la persistance des symptômes pourraient contribuer à générer de l’anxiété et / ou un état dépressif. Il n’est pas possible de conclure que cette composante psychique est plus ou moins fréquente chez les personnes se déclarant EHS que chez celles présentant une maladie grave ou rare.
Une reconnaissance … mais encore aucune certitude établie
Pour le moment la seule possibilité pour définir l’EHS repose sur l’auto-déclaration des personnes. Il n’existe donc aucune preuve expérimentale solide pour permettre un lien de causalité entre l’exposition aux champs électromagnétiques et les symptômes décrits par les personnes en souffrance.
A l’heure actuelle, le comité d’experts spécialisé (CES) choisi par l’ANSES a émis un certain nombre de recommandations telles que :
– continuer l’effort de rechercher sur les effets sanitaires des radiofréquences
– soutenir notamment la mise en place d’infrastructures de recherche adaptées à l’EHS
Les symptômes ressentis par les personnes se déclarant EHS, ainsi que l’isolement psycho-social subi par certaines d’entre elles, nécessitent et justifient une prise en charge adaptée par les acteurs des domaines sanitaire et social. Et à ce titre, la Haute Autorité de Santé devrait être impliquée pour mettre à l’étude des orientations destinées aux professionnels de santé pour prendre en charge les personnes se déclarant EHS.
En conclusion, il s’agit d’une avancée significative puisque la souffrance des personnes se déclarant EHS est reconnue comme une réalité vécue qui requiert une adaptation de leur quotidien pour y faire face.
Pour Sophie Pelletier, présidente de l’association Priartem-Electrosensibles de France, « Cet avis constitue une vraie avancée pour la prise en considération d’une pathologie émergente qui provoque beaucoup d’incompréhension ».
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Et vous ? Qu’en pensez-vous ?
Source : rapport de l’ANSES
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